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Brad parle de Cogan

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Brad Pitt semble avoir pris un plaisir énorme à incarner un tueur à gages embauché par la pègre après qu’une partie de poker illégale a été braquée, dans Cogan la mort douce (Killing Them Softly).

Ce long métrage, réalisé par le Néo-Zélandais Andrew Dominik (Chopper, 2001), a été coproduit par le compagnon d’Angelina Jolie lui-même. De très bonne humeur, l’acteur, présent pour la sixième fois sur la Croisette en compétition officielle, a déclaré qu’il allait lancer une pétition pour que les conférences de presse cannoises « ne se déroulent jamais avant 13 h. » Brad Pitt a cependant retrouvé du poil de la bête et retrouvé son sérieux pour justifier la violence de ce thriller virtuose, mais un peu bavard. « Ce film explique aux gens comment survivre dans une société où il y a trop de concurrence », a déclaré l’Américain qui avoue ne pas avoir eu de mal à se glisser dans la peau de ce héros violent. « J’aurais eu davantage de peine s’il avait été raciste », a-t-il précisé. Ses retrouvailles avec le réalisateur de L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, sorti en 2007, pourraient valoir à Pitt un prix mérité. Source

Adaptation d’un roman des seventies de George V. Higgins, le film se déroule en 2006, en pleine campagne électorale américaine. Dans une petite ville anonyme, ravagée par la crise financière, le gangster Jackie Cogan (Brad Pitt, gominé à mort) est chargé de retrouver les auteurs d’un hold up lors d’une partie de poker clandestine. Sous l’apparence d’un film de genre, nous voulions raconter une histoire qui parle du monde d’aujourd’hui, a expliqué l’acteur et producteur lors de la conférence de presse la plus courue depuis le début du festival. Et pour cause : les coupables étant désignés dès les premiers instants, la mise en scène très stylisée de Dominik sert avant tout d’écrin à une succession de dialogues comico-philosophiques dressant le constat d’une Amérique en panne de valeurs. Hélas, n’est pas Quentin Tarantino qui veut. En l’absence de véritable enjeu dramatique, Cogan : la mort en douce finit par épuiser à force de déclarations cyniques sur le fric, le sexe, la politique… et encore le fric. Dommage.

Face aux journalistes, l’acteur, plutôt souriant, s’est défendu de faire l’apologie de la violence. Bien au contraire. “Nous vivons dans un monde où la violence est omniprésente. Et dans le milieu des gangsters, elle est la norme. J’avoue que j’aurais plus de mal à jouer un raciste qu’un mec qui tire une balle dans la tête d’un autre type” (rires). Interrogé sur l’inclusion d’extraits de discours d’Obama, Brad Pitt a précisé qu’il fallait les voir “comme un message d’espoir, un rappel à l’ordre, plutôt qu’un regard cynique sur la faillite de l’Amérique”.

Quid de la prochaine élection US ? “J’ai peur que les télés américaines diffusent beaucoup de publicités négatives, plus qu’on n’en a jamais vu. Personnellement, je penche à gauche. Et je pense que les idéaux qui font l’Amérique – l’innovation, l’intégrité, la justice – doivent être défendus plus que jamais. Car il est très facile de déraper.” sourceRetrouvez plus d’articles sur Twitter


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